Partager

Choses à Savoir PLANETE
Comment la nature inspire les nouvelles technologies ?
•
Rediffusion
La nature a toujours été la première source d'inspiration pour l'aviation.
More episodes
View all episodes
Comment se portent les populations de poissons pêchées en France en 2023 ?
02:50|RediffusionComment se portent vraiment nos populations de poissons ? Eh bien, selon le dernier rapport de l'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, la situation est en demi-teinte mais montre des signes d'amélioration.Par quoi peut-on remplacer les pesticides ?
02:02|Rediffusion Les pesticides, ces substances conçues pour éliminer les organismes nuisibles, ont été un pilier de l'agriculture moderne depuis des décennies. Cependant, leur utilisation massive a suscité des inquiétudes quant à leurs effets sur la santé humaine, la biodiversité et notre environnement.Comment les papillons monarques s'orientent-ils sur des milliers de kilomètres ?
01:18|Rediffusion On va parler de la fascinante migration des papillons monarques qui parcourent des milliers de kilomètres à travers le continent américain pour atteindre le Mexique.Comment des animaux peuvent s'entraider pour survivre ?
03:05|Rediffusion La nature regorge de surprises et d'alliances inattendues. Des poissons nagent aux côtés de requins pour se protéger, des oiseaux nettoient les pelages des grands mammifères, ou encore des coraux abritent des algues pour leur survie mutuelle.Pangeos, connaissez-vous cette ville flottante ?
01:56|Rediffusion À la découverte de Pangeos: la ville flottante en forme de tortue géante conçue pour accueillir jusqu'à 60 000 passagers dans un luxe sans précédent.Quelles différences entre un corbeau et une corneille ?
02:27|Rediffusion La différence entre ces deux oiseaux noirs peut sembler subtile à première vue, mais en y regardant de plus près, pas mal de différences morphologiques et comportementalesComment préserver les coraux ?
02:12|Rediffusion Aujourd’hui on va visiter les récifs coralliens et explorer des solutions pour les protéger.A quel type de pollution invisible sont exposés 110 millions d'Européens ?
02:04|Quand on parle de pollution, on pense souvent à l’air ou à l’eau. Mais il en existe une autre, invisible, omniprésente et pourtant largement sous-estimée : la pollution sonore. Selon le dernier rapport sur la Directive européenne relative au bruit dans l’environnement, plus de 110 millions d’Européens, soit plus d’un habitant sur cinq, sont exposés à des niveaux de bruit jugés nocifs, principalement liés au trafic routier, ferroviaire et aérien.Mais pourquoi parle-t-on de "pollution" alors qu’il s’agit simplement de bruit ? Parce que le bruit, quand il devient chronique, devient toxique pour le corps et l’esprit. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère d’ailleurs le bruit comme le deuxième facteur environnemental le plus nocif pour la santé en Europe, juste après la pollution de l’air.La nuit, un bruit supérieur à 55 décibels – soit l’équivalent d’une conversation animée ou du passage d’une voiture – est déjà considéré comme nuisible s’il est constant. Et pourtant, des millions de personnes vivent chaque jour à proximité d’axes très fréquentés, de gares ou d’aéroports. Résultat : le corps reste en alerte permanente, même pendant le sommeil.Les effets sont multiples et documentés : troubles du sommeil, bien sûr, mais aussi stress chronique, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, et à long terme, risque accru d’accidents cardiovasculaires. Selon certaines études, le bruit augmente de 10 % le risque d’AVC et de 8 % celui de maladies coronariennes.Chez les enfants, l’exposition prolongée au bruit peut ralentir le développement cognitif, provoquer des troubles de l’attention et même favoriser le surpoids. Une étude européenne citée dans leAutre effet moins connu mais tout aussi préoccupant : la santé mentale. Une exposition régulière à un bruit urbain élevé augmente le risque de dépression, d’anxiété, voire de burn-out chez les adultes actifs.Face à ce fléau silencieux, des pistes existent : murs antibruit, limitation de la circulation, transports plus silencieux, urbanisme repensé, meilleure isolation des bâtiments. Mais cela demande des choix politiques forts et une vraie prise de conscience collective.Car si cette pollution ne se voit pas, elle s’entend, elle se ressent et elle détruit en silence. Mieux connaître ses effets, c’est déjà faire un premier pas vers un environnement plus sain… et plus paisible.